École Providence Trinitaires

Historique de l’école

L’Œuvre de la Providence fut fondée en 1711, pour subvenir aux besoins des pauvres et accueillir les orphelines. Suite à la Révolution, l’Œuvre se réorganisa à partir de 1804. Les Dames qui en avaient la charge prirent l’habit religieux trinitaire en 1817. L’Œuvre fut ensuite déplacée de Vaise à Fourvière, puis rue Sala, avant d’arriver enfin rue Bony en 1840.

A partir de 1850, la Providence accueillit à la fois :

  • une école élémentaire

  • un internat pour jeunes filles de 3 à 21 ans, orphelines ou défavorisées
  • des Dames bienfaitrices âgées, issues de la bourgeoisie des soyeux

  • En 1980 : l’école se compose de quatre classes. En 1981, le premier élève externe est accueilli et l’école devient mixte. L’internat ferme ses portes en 1989. La Providence prend sa place comme école de quartier.

  • En 1992 : le bâtiment dédié aux classes maternelles est inauguré. Toutes les classes sont désormais en rez de chaussée.

  • En 1994 : l’école, sous contrat d’association, ouvre une huitième classe : elle se compose dorénavant d’une classe par niveau.

  • En 2008 : le bâtiment abritant les classes de CP et CE1, ainsi que les locaux administratifs, est inauguré.

Plus récemment encore, pour sensibiliser les élèves au respect de la planète, des projets écoresponsables ont vu le jour : installation d’un poulailler et d’un potager dans la cour des maternelles, ainsi que de quatre ruches dans le Parc.

École Providence Trinitaires

Histoire de la congrégation

Présentes dans l’éducation, la santé, la mission sociale et la promotion féminine, nous œuvrons pour servir la dignité de l’homme et le développement de la personne.

1160

Le 23 juin, naissance de Jean de Matha à Faucon-de-Barcelonnette en Provence. Dès son plus jeune âge, il est touché par la souffrance des hommes pris en captivité par les Barbaresques.

1194

Devenu prêtre à Paris, après une inspiration reçue lors de sa première messe et un temps de réflexion, il fonde l’ordre des Trinitaires pour la louange de la Sainte Trinité et la rédemption des captifs. Progressivement, l’ordre s’élargit avec l’apport des religieuses contemplatives et des laïcs, femmes et hommes engagés dans cette spiritualité.

1660

Quatre jeunes filles appartenant à une confrérie trinitaire lyonnaise désirent vivre ensemble pour prier et aider les jeunes filles pauvres de leur paroisse. Monseigneur de Morange, vicaire général du diocèse de Lyon, les appuie dans cette démarche. C’est l’origine des Filles de Saint-Nizier.

1685

Monseigneur de Cosnac, évêque de Valence, installe trois sœurs à l’Hôtel-Dieu. Sœur Jeanne Adrian est supérieure de cette communauté. Elles assurent une mission au service des malades et des pauvres, tout en suivant la règle des trinitaires contemplatives.
Très vite, plusieurs communautés se forment. L’une d’entre elles, celle de Valence, survivra à la Révolution et se perpétuera dans les Religieuses trinitaires de Valence.

1792

Toutes les congrégations sont dissoutes mais les Hospitalières peuvent rester à leur poste à titre individuel. Celles de l’Hôtel-Dieu resteront en place avec leur costume religieux, pour assurer un soutien aux malades et aux chrétiens qui se glissent furtivement le soir à l’Hôtel-Dieu.

1810

Le 16 juillet, un décret impérial érige les trois communautés de Valence, Montélimar et Crest en Congrégation des religieuses trinitaires de Valence.
Le 13 septembre, mère Agnès Dubost est élue première supérieure générale de la congrégation.

1901

La congrégation est en plein essor, les communautés se multiplient et font un très bon travail apostolique. La réforme de la société qui aboutit avec la loi de 1901 met fin à de nombreux établissements, surtout dans l’éducation. En quelques années, 75 maisons sont fermées.

L'APRÈS-GUERRE

La situation sociale reste difficile. Des maisons sont à nouveau fermées et on assiste à une diminution des vocations. Il faut chercher de nouvelles formes de service, en réponse aux nouveaux signes des temps ; mais notre charisme, notre style de vie continue à rayonner.
De nouvelles communautés voient également le jour à l’international.

École Providence Trinitaires

Une école au sein d’un réseau trinitaire

Actuellement, les Sœurs Trinitaires œuvrent toujours un peu partout dans le monde, dans les domaines de l’éducation, de la santé, de la formation, de la promotion féminine et de l’accueil de ceux qui souffrent.

Le réseau des écoles trinitaires regroupe huit établissements en France, mais aussi deux en Belgique et un en Espagne.

Depuis 1928, les Trinitaires sont présentes à Madagascar et ont la responsabilité de 9 établissements scolaires. Elles s’investissent aussi dans l’éducation aux Philippines, au Gabon, au Cameroun et au Congo. Cela représente au total plus de 22 000 élèves dans le monde.

Toutes ces écoles ont en commun un projet qui propose à chaque enfant de s’ouvrir et de s’adapter au monde contemporain. Partout, l’objectif est de combattre l’ignorance et libérer la créativité pour acquérir des connaissances, des savoir-faire et des méthodes.

Ce projet imprègne le cœur de l’ensemble des établissements et aide les jeunes à découvrir la dimension spirituelle inscrite dans leur être, à la fortifier et à l’intégrer dans leur vie quotidienne.